CA TOULOUSE (2e ch.), 10 juillet 2019
CERCLAB - DOCUMENT N° 7819
CA TOULOUSE (2e ch.), 10 juillet 2019 : RG n° 18/01233 ; arrêt n° 296
Publication : Jurica ; Juris-Data n° 2019-013039
Extrait : « La commission des clauses abusives a dans une recommandation 2005-02 considéré comme abusive la clause permettant dans une convention de compte de dépôt le calcul des intérêts par référence à l'année bancaire de 360 jours sans que le consommateur soit à même d'en apprécier l'incidence financière, ce qui concerne un calcul d'intérêts quotidien et n'est pas transposable à une clause 30/360 appliquée aux crédits immobiliers remboursables par échéance mensuelle. Au regard de l'équivalence financière des rapports 30/360 et 30,41666/365 (soit 0,083333), telle qu'invoquée par la banque, les intimés ne démontrent nullement l'existence d'un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties en découlant. La prescription ne peut donc être écartée au motif que la clause serait non écrite. »
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
DEUXIÈME CHAMBRE
ARRÊT DU 10 JUILLET 2019
- 5705 - Code de la consommation - Régime de la protection - Consommateur - Procédure - Recevabilité - Délai pour agir - Prescription
- 5997 - Code de la consommation - Notion de clauses abusives - Cadre général - Normes de référence - Recommandations de la Commission des clauses abusives - Vérification de la pertinence de la recommandation
- 6638 - Code de la consommation - Présentation par contrat - Banque - Crédit immobilier - Présentation générale
- 9744 - Code de la consommation - Présentation par contrat - Banque - Crédit immobilier – Année civile et lombarde