CA VERSAILLES (1re ch. 2e sect.), 8 juin 2001
CERCLAB - DOCUMENT N° 1730
CA VERSAILLES (1re ch. 2e sect.), 8 juin 2001 : RG n° 1999/05817 ; arrêt n° 433
Publication : Legifrance ; Lamyline
Extrait : « [Attendu] que cette clause prévoit un dédommagement forfaitaire sous la forme d'un film vierge et son traitement gratuit en cas de perte ou de détérioration totale de la pellicule ; qu'il est précisé que dans le cas de travaux ayant une importance exceptionnelle, « il est recommandé d'en faire la déclaration lors de la remise afin de faciliter une négociation de gré à gré » ; que cette clause ne confère pas un avantage excessif à la société CARREFOUR et ne revêt pas un caractère abusif ; qu'il n'y a donc pas lieu de la déclarer nulle ; […] ; [Attendu] que M. et Mme Z. maintiennent que Mme Z. n'a pas manqué de signaler à la personne de la société CARREFOUR, à laquelle elle a remis les pellicules, qu'il s'agissait des photos du mariage de sa fille ; que cependant, la preuve n'est pas rapportée de la déclaration de l'importance exceptionnelle des travaux confiés ».
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
COUR D’APPEL DE VERSAILLES
PREMIÈRE CHAMBRE DEUXIÈME SECTION
ARRÊT DU 8 JUIN 2001
ÉLÉMENTS D’IDENTIFICATION DE LA DÉCISION (N.B. : mention ne figurant pas sur l’original)
R.G. n° 1999/05817. Arrêt n° 433. Appel d’un jugement rendu le 11 mai 1999 par le TI de RAMBOUILLET. LE HUIT JUIN DEUX MILLE UN, APRÈS PROROGATION, La cour d'appel de VERSAILLES, 1ère chambre 2ème section, a rendu l'arrêt CONTRADICTOIRE suivant, prononcé en audience publique, La cause ayant été débattue, à l'audience publique du 24 avril 2001,
La cour étant composée de : Monsieur Alban CHAIX, président, Madame Marie-Christine LE BOURSICOT, conseiller, Monsieur Daniel CLOUET, conseiller, assistée de Madame Caroline DE GUINAUMONT, greffier, et ces mêmes magistrats en ayant délibéré conformément à la loi, DANS L'AFFAIRE
ENTRE :
Société CARREFOUR FRANCE SAS
ayant son siège [adresse] prise en la personne de son Etablissement CARREFOUR de RAMBOUILLET [adresse], pris lui-même en la personne de ses représentants légaux domiciliés en cette qualité audit siège, APPELANTE, CONCLUANT par la SCP FIEVET-ROCHETTE-LAFON, avoués à la Cour, PLAIDANT par Maître LEVY du cabinet de Maître THIERY, avocat au barreau de PARIS
[minute page 2]
ET :
1 - Monsieur X. Y.
né le [date] à [ville] de nationalité FRANCAISE [adresse]
2 - Madame Z. épouse Y.
né le [date] à [ville] de nationalité FRANCAISE [adresse]
3 - Monsieur A. Y.
né le [date] à [ville] de nationalité FRANCAISE, retraité, [adresse]
4 - Madame W. épouse Y.
né le [date] à [ville] de nationalité FRANCAISE, sans profession, [adresse]
INTIMÉS,
5 - Monsieur C. Z.
né le [date] à [ville] de nationalité FRANCAISE [adresse]
6 - Madame Z. née E.
né le [date] à [ville] de nationalité FRANCAISE [adresse]
INTERVENANTS VOLONTAIRES, APPELANTS INCIDENTS PROVOQUÉS, CONCLUANT par la SCP KEIME/GUTTIN, avoués à la Cour, PLAIDANT par Maître Marie-Cécile BIZARD, avocat au barreau des HAUTS DE SEINE
******
EXPOSÉ DU LITIGE (N.B. : mention ne figurant pas sur l’original)
[minute page 3] FAITS ET PROCÉDURE :
Madame E., épouse Z. a déposé au développement au magasin CARREFOUR de RAMBOUILLET (78) onze pellicules photos relatives au mariage de Monsieur X. Y. et Madame Z. F., épouse Y. célébré le 12 juillet 1997.
Par acte en date du 7 mai 1998, Monsieur et Madame X. Y. ont fait assigner la société CARREFOUR RAMBOUILLET aux fins d'obtenir sa condamnation à leur payer la somme de 30.000 francs à titre de dommages et intérêts et celle de 2.500 francs sur le fondement de l'article 700 du nouveau code de procédure civile, le tout sous bénéfice de l'exécution provisoire.
A l'appui de leurs prétentions, ils ont exposé que les pellicules n'ont pu être retrouvées ; qu'une tentative de conciliation devant le conciliateur de RAMBOUILLET n'a pu aboutir ; que la perte des pellicules leur a causé un préjudice important, eu égard au caractère exceptionnel de l'événement.
La société CARREFOUR a répondu que les demandeurs n'ont pas la qualité de contractant ; que seule Madame E. épouse Z. a déposé les pellicules photographiques à son nom et que leur demande est irrecevable. Elle a ajouté que sa responsabilité quasi-délictuelle ne pouvait être engagée, n'ayant commis aucune faute par imprudence ou négligence ; a rappelé l'existence d'une clause limitative de responsabilité prévoyant en outre un dédommagement forfaitaire.
Les époux Y. et Z., parents des demandeurs, sont intervenus dans la cause et ont demandé la réparation de leur préjudice moral.
Reconventionnellement, la société CARREFOUR a demandé la condamnation solidaire des consorts Z. et Y. à lui payer 30.000 francs pour procédure abusive et 10.000 francs sur le fondement de l'article 700 du nouveau code de procédure civile.
[minute page 4] Par jugement contradictoire en date du 11 mai 1999, le tribunal d'instance de RAMBOUILLET a rendu la décision suivante :
- DONNE acte à Madame E. épouse Z., Monsieur C. Z., Madame W. épouse Y. et Monsieur A. Y., de leur intervention volontaire,
- DÉBOUTE les époux Z. C. et née E., de leur demande,
- CONDAMNE la SA CARREFOUR à payer :
* aux époux Y. X. et Madame Y. née Z., la somme de VINGT CINQ MILLE FRANCS (25.000 francs) à titre de dommages et intérêts,
* aux époux Y. A. et Madame Y. née W. la somme de QUINZE MILLE FRANCS (15.000 francs) à titre de dommages et intérêts,
- ORDONNE l'exécution provisoire du présent jugement,
- DÉBOUTE la société CARREFOUR de sa demande reconventionnelle,
- CONDAMNE la société CARREFOUR à payer aux époux Y. X. et Madame Z., et aux époux Y. A. et Madame Y. née W., (par couple), la somme de DEUX MILLE CINQ CENT FRANCS (2.500 francs) en application de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile,
- et en tous dépens.
Par déclaration en date du 5 juillet 1999, la société CARREFOUR FRANCE SAS a relevé appel de cette décision.
Sur les demandes des époux Z., la société CARREFOUR entend [minute page 5] rappeler que le Juge ne peut écarter la clause limitative de responsabilité qu'en cas de dol ou de faute lourde, moyens inexistants en l'espèce, ou dans l'hypothèse où l'importance exceptionnelle des travaux aurait été signalée lors de leur remise, diligence ici omise ; que compte tenu des faits, la société CARREFOUR a justement indemnisé leurs contractants ; soutient que le premier juge n'a donc fait qu'appliquer la loi en jugeant que les époux Z. ne justifiaient d'aucun dol de sa part.
Sur les indemnisations octroyées par le premier juge aux consorts Y., la société CARREFOUR entend faire valoir que la faute pouvant engager sa responsabilité ne saurait être caractérisée par la violation ou l'inexécution d'une obligation contractuelle d'un contrat à l'égard duquel la prétendue victime est tiers ; qu'au surplus, les consorts Y. ne démontrent pas l'existence d'une telle faute, ni ne font la démonstration de l'existence de leur préjudice ; que les travaux photos effectués dans les grandes surfaces n'ont pas de valeur marchande ; que les consorts Y. ne sont pas dépourvus de toutes photographies relatives au mariage.
Par conséquent, elle prie la Cour de :
DÉCLARER bien fondée la société CARREFOUR RAMBOUILLET en son appel.
Y faisant droit :
- Confirmer le jugement du Tribunal d'instance de RAMBOUILLET rendu le 11 mai 1999 en ce qu'il a débouté M. et Mme G. en leurs demandes,
- Dire en conséquence les époux Z. mal fondés en leur appel provoqué et les débouter.
Pour le surplus :
- Infirmer le jugement entrepris en toutes ses autres dispositions.
Vu les dispositions de l'article 1382 du Code civil et de l'article 1165 du Code civil :
- [minute page 6] Constater l'absence de toute faute commise par la société CARREFOUR-RAMBOUILLET,
- Débouter les consorts Y. de leurs demandes en dommages et intérêts,
- Ordonner en conséquence le remboursement des sommes indûment versées dans le cadre de l'exécution provisoire, avec intérêts légaux de droit. SUBSIDIAIREMENT :
- Infirmer le jugement entrepris sur le quantum des dommages et intérêts octroyés aux consorts Y.,
- Fixer le montant des dommages et intérêts à de plus justes proportions, qui ne sauraient être supérieures à 10.000 francs tous préjudices confondus.
EN TOUT ÉTAT DE CAUSE :
- Condamner solidairement les consorts Y. X., Y. A., et Z. au paiement d'une somme de 20.000 francs sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile,
- Les condamner sous la même solidarité aux entiers dépens, dont distraction, pour ceux la concernant, au profit de la SCP FIEVET-ROCHETTE-LAFON, titulaire d'un Office d'Avoué près la Cour d'Appel de VERSAILLES, et dont le recouvrement sera poursuivi conformément aux dispositions de l'article 699 du Nouveau Code de Procédure Civile.
Monsieur et Madame X. Y., Monsieur et Madame A. Y. et Monsieur et Madame C. Z. soutiennent quant à eux, en ce qui concerne la responsabilité contractuelle de la société CARREFOUR à l'égard des époux C. Z., que la société avait une obligation de résultat en ce qui concerne la restitution de la chose ; que sa faute est présumée jusqu'à preuve du contraire ; que la clause limitative de responsabilité doit être réputée non écrite ; qu'elle porte en effet sur l'obligation essentielle du contrat de développer les photographies ; que Madame Z., cliente habituelle du magasin, a fait part à la personne à qui elle a remis les pellicules de leur exceptionnelle importance ; que la société CARREFOUR avait parfaitement conscience de la gravité de la perte ; que les [minute page 7] avis de la Commission des clauses abusives et du Conseil National de la Consommation n'ont aucune valeur normative ; que l'information sur l'importance des pellicules n'aurait en tout état de cause pas empêché leur perte.
Sur la responsabilité délictuelle à l'égard des consorts Y., ils allèguent que depuis longtemps la jurisprudence a admis que la mauvaise exécution d'une obligation contractuelle par une partie pouvait engager sa responsabilité délictuelle à l'égard de tiers ; que la faute commise au cours de l'exécution du contrat d'entreprise a déjà été démontrée.
Enfin, sur le préjudice, ils prétendent qu'il s'agissait de photographies prises par un professionnel ; que s'il existe d'autres clichés du mariage, il n'en existe cependant pas relativement au matin du mariage dans le jardin, ni lors de la cérémonie religieuse à l'intérieur de l'église.
Ils demandent donc à la Cour de :
Vu les articles 1131, 1147, 1382 et suivants du Code civil,
- Confirmer le jugement du Tribunal d'Instance de RAMBOUILLET en date du 11 mai 1999 en ce qu'il a retenu que la responsabilité délictuelle de la société CARREFOUR était engagée à l'égard des Consorts Y.,
- Recevoir les intimés en leur appel incident et, y faisant droit, - Infirmer le jugement pour le surplus,
- Dire et juger que la clause limitative de responsabilité présente un caractère abusif,
- Condamner la société CARREFOUR à payer à Monsieur et Madame Z.
* la somme de 20.000 francs à titre de dommages et intérêts sur le fondement contractuel,
* la somme de 2.000 francs en remboursement de la note d'honoraires acquittée entre les mains de Monsieur H., photographe,
* la somme de 5.000 francs au titre de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.
- [minute page 8] Condamner la société CARREFOUR à payer à Monsieur et Madame A. Y.
* la somme de 20.000 francs à titre de dommages et intérêts sur le fondement des articles 1382 et suivants du Code civil,
* la somme de 5.000 francs au titre de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile,
- Condamner la société CARREFOUR à payer à Monsieur et Madame X. Y.
* la somme de 30.000 francs à titre de dommages et intérêts sur le même fondement,
* la somme de 5.000 francs au titre de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.
- Condamner la société CARREFOUR aux entiers dépens de première instance et d'appel dont distraction au profit de la SCP KEIME-GUTTIN, avoué aux offres de droit (article 699 du Nouveau Code de Procédure Civile).
La clôture a été signée le 5 avril 2001 et l'affaire appelée à l'audience du 24 avril 2001.
MOTIFS (justification de la décision) (N.B. : mention ne figurant pas sur l’original)
SUR CE, LA COUR :
1) Sur la responsabilité contractuelle de la société CARREFOUR à l'égard de M. et Mme Z. :
Considérant que la société CARREFOUR ne conteste pas que sa responsabilité contractuelle soit engagée vis-à-vis des époux Z., mais leur oppose la clause contractuelle limitative de responsabilité figurant sur le reçu remis aux clients, dont le premier juge a retenu l'application ; que les intimés invoquent la nullité de cette clause en raison de son caractère abusif ;
[minute page 9] Considérant que cette clause prévoit un dédommagement forfaitaire sous la forme d'un film vierge et son traitement gratuit en cas de perte ou de détérioration totale de la pellicule ; qu'il est précisé que dans le cas de travaux ayant une importance exceptionnelle, « il est recommandé d'en faire la déclaration lors de la remise afin de faciliter une négociation de gré à gré » ; que cette clause ne confère pas un avantage excessif à la société CARREFOUR et ne revêt pas un caractère abusif ; qu'il n'y a donc pas lieu de la déclarer nulle ;
Considérant en outre que la preuve n'est pas rapportée d'un dol ou d'une faute lourde commis par la société CARREFOUR ; qu'il n'y a donc pas lieu non plus d'écarter cette clause limitative de responsabilité pour ce motif ;
Considérant que M. et Mme Z. maintiennent que Mme Z. n'a pas manqué de signaler à la personne de la société CARREFOUR, à laquelle elle a remis les pellicules, qu'il s'agissait des photos du mariage de sa fille ; que cependant, la preuve n'est pas rapportée de la déclaration de l'importance exceptionnelle des travaux confiés ; qu'en tout état de cause, il ressort des pièces communiquées par les parties que la société CARREFOUR a accepté de négocier de gré à gré le dédommagement de ses clients et a effectué à ce titre, sans en demander le paiement, des travaux de développement et numérisation de clichés pris par des invités lors de la cérémonie, pour un montant non contesté de 7.592,52 Francs ;
Considérant que par conséquent, la société CARREFOUR est fondée à opposer aux époux Z. la clause limitative de responsabilité ; que ceux-ci seront donc déboutés de leur demande en paiement de dommages-intérêts ;
2) Sur la responsabilité quasi-délictuelle de la société CARREFOUR vis-à-vis des consorts Y. :
Considérant qu'il est de droit constant que les tiers à un [minute page 10] contrat sont fondés à invoquer l'inexécution défectueuse de celui-ci lorsqu'elle leur a causé un dommage ;
Considérant que c'est à juste titre que le premier juge a retenu que la société CARREFOUR a reconnu, par son incapacité à restituer les films du fait de leur perte, avoir commis une faute, ne serait-ce que de négligence, laquelle engage donc sa responsabilité quasi-délictuelle vis-à-vis des tiers au contrat que sont les consorts Y. ;
Considérant qu'il est constant que les films perdus étaient ceux réalisés lors de la cérémonie de mariage de M. X. Y. et de Mme F. Z., par M. J., reporter-photographe, engagé par les parents de la mariée pour effectuer le reportage photographique ; que les mariés, ainsi que les parents de M. X. Y., qui n'ont pu récupérer les négatifs de ce reportage d'un caractère unique et exceptionnel pour eux, ont subi un préjudice personnel certain, résultant directement de la perte imputable à la faute de la société CARREFOUR, dont ils sont recevables et fondés à lui demander réparation ; que les photographies prises par les invités du mariage n'ont pu combler la perte du reportage photographique réalisé par un professionnel et notamment, des clichés pris dans le jardin le matin de la cérémonie et surtout, dans l'église, où aucune autre photographie n'avait été autorisée ;
Considérant que le premier juge a donc fait une exacte appréciation du préjudice à la fois des époux G..., les mariés et des époux A. Y., parents du marié ; que la cour confirme donc le jugement déféré en ce qu'il a condamné la société CARREFOUR à payer la somme de 25.000 Francs à titre de dommages-intérêts aux premiers et celle de 15.000 Francs aux seconds ;
Considérant que par conséquent, la cour confirme le jugement déféré en toutes ses dispositions ;
3) Sur l'application de l'article 700 du nouveau code de procédure civile :
[minute page 11] Considérant qu'eu égard à l'équité, il y a lieu d'allouer d'une part aux époux G. et d'autre part, aux époux A. Y., la somme de 3.500 Francs à chacun des couples, sur le fondement de l'article 700 du nouveau code de procédure civile ;
DISPOSITIF (décision proprement dite) (N.B. : mention ne figurant pas sur l’original)
PAR CES MOTIFS :
La Cour statuant publiquement, contradictoirement et en dernier ressort :
Confirme le jugement déféré en toutes ses dispositions ;
Et y ajoutant :
Déboute Monsieur et Madame Z. des fins de toutes leurs demandes ;
Déboute la société CARREFOUR FRANCE des fins de toutes ses demandes ;
Condamne la société CARREFOUR FRANCE à payer d'une part, aux époux G. et d'autre part, aux époux A. Y., la somme de 3.500 Francs à chacun des couples, sur le fondement de l'article 700 du nouveau code de procédure civile ;
La condamne à tous les dépens de première instance et d'appel qui seront recouvrés directement contre elle par la SCP KEIME GUTTIN, conformément aux dispositions de l'article 699 du nouveau code de procédure civile.
Et ont signé le présent arrêt : Monsieur Alban CHAIX, qui l'a prononcé, Madame Caroline DE GUINAUMONT, qui a assisté à son prononcé,
Le GREFFIER, Le PRESIDENT.
- 5735 - Code de la consommation - Régime de la protection - Consommateur - Effets - Suppression de la clause - Nature - Clause nulle
- 5802 - Code de la consommation - Clauses abusives - Évolution de la protection (2) - Cass. civ. 1re, 14 mai 1991 - Application directe de la loi n° 78-23 du 10 janvier 1978 : principe
- 5805 - Code de la consommation - Clauses abusives - Évolution de la protection (4) - Loi n° 95-96 du 1er février 1995
- 5816 - Code de la consommation - Clauses abusives - Application dans le temps - Clauses abusives - Illustrations : Loi n° 95-96 du 1er février 1995
- 5841 - Code de la consommation - Domaine d’application - Contrat - Nature du contrat - Qualification du contrat - Clauses abusives - Décret du 24 mars 1978 (anc. art. R. 132-1 c. consom.)
- 6434 - Code de la consommation - Présentation par contrat - Prestations de services - Photographie - Vidéos (2) - Description des clauses (droit antérieur au décret du 18 mars 2008)